Moby Dick de Herman Melville/Moby Dick, written by Herman Melville

Article à l’origine posté le 25 avril 2014!

 

Ismahel, un jeune homme aventureux, décide de se rendre à Nantucket où il veut s’engager sur un baleinier. Il quitte donc Manhattan pour New Bedford. Là il apprend qu’il a raté le petit voilier qui devait l’emmener à Nantucket. Il y trouve une taverne peu chère et s’y arrête. Il y rencontre Quiequeg avec qui il est contraint de partager un lit faute de place dans l’établissement. Tous deux deviennent de bons amis et décident de s’engager sur le même baleinier ; ainsi Ismahel pourra bénéficier de l’expérience de Qiequeg en tant que harponneur. Une fois arrivés à Nantucket, ils s’engagent sur le Péquod , un baleinier en partance pour trois ans. Le lendemain, l’équipage au complet embarque pour un tour du monde à la poursuite des cétacés. Rapidement, les matelots commencent à s’inquiéter car le capitaine Achab, après plusieurs jours de voyage, ne s’est toujours pas montré. Serait-ce sa santé mentale qui l’a empêché de se montrer ? En tout cas c’est ce que pense Ismahel. Cette impression se trouve bientôt confirmée quand Achab dévoile à l’équipage le véritable but de ce voyage : tuer Moby Dick, le cachalot blanc qui lui a arraché sa jambe lors d’une campagne précédente. Le seul à s’y opposer est Starbuck, le second, mais rapidement devant les arguments de son capitaine, il se résigne et se tait. En outre, Achab promet à l’équipage un doublon d’or à celui qui apercevra le premier Moby Dick. Les matelots convaincus et survoltés décident de le suivre dans sa vengeance. La vie ordinaire du baleinier reprend son court ponctuée de chasses à la baleine franche ou au cachalot et c’est au cours de la première chasse que l’on découvre l’équipage secret de la baleinière d’Achab dirigé par Fédallah, le parsi. Les matelots pourraient oublier la quête de leur capitaine mais de funestes présages sont là pour le leur rappeler : l’accentuation progressive de la folie d’Achab, sa jambe d’ivoire cassée à deux reprises, les histoires terribles sur le cachalot blanc qui circulent sur les bateaux qu’ils croisent et la rencontre d’Achab avec le capitaine d’un autre navire à qui Moby Dick a arraché un bras. Une fois passé le Cap de Bonne Espérance et arrivé au large du Japon, le Péquod entre dans le Pacifique où Achab ne tarde pas à repérer Moby Dick.

Ce roman est un des piliers de la littérature américaine. Et Hermann Melville est l’un de ses écrivains les plus célèbres. Il alterne entre des chapitres pleins d’action, de péripéties et d’aventures et des passages descriptifs, parfois presque encyclopédiques à propos des baleiniers, de la chasse à la baleine, de la baleine et de sa morphologie (ne pas confondre baleine et cachalot ), des peuples des îles qu’ils croisent. Il faut donc le regarder comme une sorte de défit. Dans les chapitres explicatifs et descriptifs vous ne comprendrez forcément pas tous les mots que l’auteur utilise (malgré les très utiles notes à la fin du livre) et vous pourrez observer que votre lecture sera beaucoup plus lente que dans le reste du roman. Je pense que c’est un roman qu’il faut lire en version intégrale. Vous ne pouvez pas dire que vous avez lu Moby Dick si c’est une lecture mâchée et toute faite que l’on vous a mise sous les yeux. Bon, maintenant que vous êtes prévenus, passons aux côtés positifs, encourageants et passionnants de ce livre. Moby Dick est un roman fascinant car rien ne laisse présager la fin (sauf si vous connaissez l’histoire dont s’est inspiré Herman Melville, celle du naufrage de l’Essex), car tous les personnages ont une personnalité complexe- je pense notamment au fait que Ismahel surmonte sa peur de l’autre et se lie d’amitié avec un « sauvage ».- et car c’est un fabuleux voyage autour du monde que vous entamez en ouvrant ce livre. Moby Dick fait aussi réfléchir sur la notion de bien et de mal : pour Achab, Moby Dick est l’incarnation du mal ; alors que pour Moby Dick, le mal c’est Achab. Après avoir lu ce livre, on repère des éléments montrant qu’il a fortement influencé Jack London (comme un grand nombre d’écrivains américains). En effet le thème de la mer et de la pêche, très présente dans Moby Dick l’est également dans les romans de Jack London. Du côté de la biographie également, Herman Melville, tout comme Jack London, a eu un passé de marin dont il s’est inspiré pour écrire ses deux premiers romans : « Taipi » et « Omoo ».

Pour lire un extrait gratuitement sur wiki-source, c’est ici !

 

Ismahel, an adventurous young man, decides to go to Nantucket where he wants to find a job in a whaling ship. He meets, during his travel, Quiequeg, with whom he has to share a bed, because there are’nt enough beds in their hotel. They become friends and decide to find a job in the same whaling ship, then Quiequeg could help Ismahel as harpooner. When they arrive in Nantucket they commit in the « Pequod », a whaling ship, that is going to become a three-year-travel. Quickly, sailors are worried because they have not seen Achab, the captain, after several days of travel. Ismahel thinks, with anxiety that Achab has mental disorder. This feeling is confirmed when Achab says to the equipage that the veritable aim of this travel is kill Moby Dick, the white cachalot that had tear off his leg during a previous hunting. The daily life of the whaling ship is required during the next weeks and is during the first hunting that we discover the secret equipage of Achab which is directed by Fédallah, the “Parsi”. A lot of banefuls prognostics are presents to remember to the sailors the quest of their captain: Achab’s madness, his bone’s legs that have been broken for two times, an Achab’s meeting with a captain of an other whaling ship whose Moby Dick has tired off the arm. They exceed the cape of good hope and they arrive at the broad of Japan. They enter in the Pacific where Achab finally see Moby Dick.

This novel is one of the mainstays of the American literature. And Herman Melville is one of its most famous writers. There are many chapters with action and adventures and also a lot of descriptive passages, sometimes almost encyclopaedic about whales, hunting, whaling ships and the whale’s morphology and about the people of the islands that they encounter. So, you have to see this book as a challenge. You can’t understand all the words that the writer uses in the descriptive chapters and, at these moments, your reading may be slower than in the rest of the book. There are also a lot of positives, encouraging and exciting things in its book. Moby Dick is an exciting novel because you can’t know the end; because all of the characters have a complex personality and because it is a fabulous travel around the world that you begin when you open this book. Moby Dick question also us about the notion of the well and the evil: for Achab, Moby Dick is the incarnation of the evil and for Moby Dick, the evil, it’s Achab! This book have influenced Jack london (as a lot of amercican writers). Indeed, the theme of the sea and the fishing (and hunting) is present in Moby Dick and present in the books of Jack London. Herman Melville, like Jack London, was a marine, that have influenced him to the writing of his books: “Taipi” and “Omoo”.

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2 réflexions au sujet de « Moby Dick de Herman Melville/Moby Dick, written by Herman Melville »

“Et il faudra me dire ce que vous en pensez réellement. Avant tout, j’ai besoin de critiques, vous comprenez.” Martin Eden, Jack London